Ce domaine a porté les noms de: Mota Artanna (XIIIe siècle), Dominus de Mota Arthane (XIIIe siècle, cartulaire de l’archevêché de Tours), Mota de Artana
(1375, cartulaire de l’archevêché de Tours), La Motte-d’Artannes
(1447), La Motte-Fort-lez-Artannes (1513), La Mothe-d’Artannes (1639),
La Mothe-Fort-les-Artannes (1772) et La Mothe (1821, 1936, cadastre).
Ce fief relevait de l'archevêché
de Tours. En 1639, son revenu annuel était de 60 livres. En 1313, il appartenait à Macé d'Artannes; en 1447, à Jehan
Bernard, capitaine de Loches; en 1513, à Étienne Bernard, seigneur de Champigny-sur-Yonne,
maître d'hôtel du roi et de la reine, marié à Anne Le Goux, dont il eut
Jean, seigneur de Champigny et des Bretignolles, qui épousa, le 14
novembre 1533, Jeanne Hurault, fille de Denis Hurault, seigneur de
Saint-Denis, trésorier de la reine, capitaine de Blois, et de Louise
Boudet; vers 1550, à François Peguineau; vers 1580, à Philippe de
Fouques, veuve de Jean de Montaigron, chevalier; en 1595, à Jacques Pontratz, secrétaire de la chambre du roi; en 1604, à Jacques
Gautier; en 1629, à N. de Perrien; en 1665; à Gabriel Fondrier; en 1670,
à Pierre Amonet, président au grenier à sel de Tours; en 1680, à Marthe
Fondrier et à Gabriel Fondrier, héritiers de Pierre Amonet. En 1688,
les créanciers de ces derniers vendirent ce fief à Dominique
Chicoisneau, écuyer. Par la suite, le domaine de La Mothe fut possédé
par Pierre Anguille de la Niverdière, marié à Marie-Louise Charbonneau.
Celle-ci mourut le 15 mai 1754 et fut inhumée dans l'église de Monts.
Le manoir date du XVe siècle. Au XXe siècle, il a appartenu au ministre de la Guerre André Maginot.
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