Ballan-Miré - Les Carnaux

Historique du nom: Les Carneaux (1748, acte Gervaize/Tours), Les Carnaux (1769, acte Petit/Tours), Le Val la Coudre alias Les Carnaux (1771, acte Andru/Ballan-Miré), Les Carneaux (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Les Carneaux (1820, Carte de l'état-major), Les Carnaux (1825, Cadastre), Les Carneaux (1848, acte Robin-Tours), Les Carnaux (1988, Cadastre), Les Carnaux (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait du Trésorier de Saint-Martin de Tours. Helye Deodeau, marchand, était sieur des Carnaux, en 1618; René Ballan, bourgeois de Tours, en 1633; Pierre Deodeau, marié à Catherine Gault, en 1635; Charles Verdetti en 1666. En 1716, Jeanne Guillot de Courtiron possédait ce domaine, qui passa ensuite à René Pion, marchand, en 1738, et à Pierre Taschereau, chevalier, seigneur des Pictières, ancien capitaine de hussards de Ferrari, chevalier de Saint-Louis, en 1750. Ce dernier avait épousé, par contrat du 14 mai 1750, sa cousine germaine Françoise Lévesque de Grandmaison qui mourut sans enfant.
Pierre Taschereau devint seigneur de La Carte et de Ballan, par son remariage, contracté à Ballan, le 15 novembre 1762, avec Charlotte Feudrix, fille de Louis-Georges-Oudart Feudrix de Bréquigny, et de Charlotte Malet de Graville. Le 27 mars 1769, il vendit Les Carnaux à André Gervaize de l’Épand et à son épouse Marie-Anne Gervaize.
Le 19 mars 1792, M. et Mme Gervaize cédèrent Les Carnaux à Gatien Mayaud le jeune, négociant, et à sa femme Geneviève-Charlotte Mayaud, pour 84.124 livres. Les Carnaux changèrent de propriétaire en 1810 et 1815 et furent achetés, le 15 novembre 1837, par Henry-Édouard Richard, avoué à Tours.
Le 9 septembre 1848, le domaine fut revendu, pour 97.000 francs plus 3.000 francs pour le mobilier, à Charles-Alphonse Perrin, alors célibataire mais qui se maria par la suite.
Ses enfants héritèrent de la propriété qu'ils revendirent, en 1907, à Mme Locke de Roemer, d'origine anglaise. Après une nouvelle mutation en 1942, un agent d'affaires en fit l'acquisition en 1956 et démembra le domaine.
Alors que le clos Saint-Jean et la ferme voisine étaient achetés par M. Coulon, le 19 mars 1957, le château lui-même devenait la propriété de M. et Mme Bardet, le 1er octobre 1957.
Il y avait une chapelle, placée sous le vocable de saint Michel, qui dépendait du Chapitre de l'église de Tours. Une inscription rappelait que le bâtiment avait été réparé en 1710, par Gilles Guyet, vicaire de l'église de La Riche. En 1791, cette chapelle était en très mauvais état.
L'armée allemande occupa une première fois le château à l'été 1940 puis en 1944, elle y logea ses officiers aviateurs qui utilisaient un aérodrome aménagé dans la prairie du Cher.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire