Saint-Etienne-de-Chigny - Andigny

Ce domaine s'est appelé: Andigny (1639, rôle des fiefs de Touraine), Andigny (1693, 1715, 1739 et 1750, actes notariés), Andigny (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Andigné (1798, acte notarié), Andigny (1809, acte notarié), Château d’Andigny (1813, cadastre), Andigny (1888 et 1937, actes notariés), Andigny (1958, carte IGN), Andigny (1962, cadastre).
Andigny était châtellenie. Au XIVe siècle, ce domaine relevait, pour une partie, de l'archevêché de Tours, et pour l'autre partie, de la châtellenie de Boussay. Par acte du 1er septembre 1367, Jean de Menou, seigneur de Boussay, vendit le droit de foi et hommage qui lui appartenait sur cette terre, à Jacquelin d'Andigné, se réservant cependant six deniers de franc-devoir. On trouve quelques seigneurs qualifiés du titre de barons d'Andigné, bien que le fief n'ait jamais été une baronnie.
Dès 1121, le domaine appartenait à la famille d'Angrie, qui, au XIIIe siècle, pris le nom d'Andigné. Voici les noms des seigneurs que nous avons pu recueillir: Claude d'Angrie, 1121; (lacune d'un siècle); Mathieu d'Angrie, 1230; Geoffroy d'Andigné, 1300; Guillaume d'Andigné, vers 1350; Jacquelin d'Andigné, 1367; Geoffroy d'Andigné, mort le 5 décembre 1390; Lancelot d'Andigné, 1420; Jacques Binet, chevalier, baron d'Andigné, gouverneur du château de Tours, 1454; Martin Binet, 1500, mort sans postérité; Jean Binet, chevalier, 1507; Jean Fleury, seigneur d'Andigné, en partie, 1520; Macé Binet, vers 1530; Jean Binet, 1533; Jacques Binet, 1535; Jean Binet, baron d'Andigné, 1555, décédé sans postérité; Claude de l'Aubespine, 1562. Le fief passa ensuite, par acquisition, dans la famille Le Breton.
A l'origine, il y avait une villa romaine. Le manoir actuel date des XVe et XVIe siècles. Au XVe siècle, il y avait une chapelle troglodytique dans le manoir d'Andigné. Elle est encore signalée en 1844. Par contre, le pigeonnier a disparu. Au rez-de-chaussée, il existe une cheminée monumentale en pierre portant l'inscription OPINOE OZ RE LABOR. Au premier étage, on trouve une autre cheminée monumentale en pierre ornée d'une peinture représentant le débarquement de sainte Marthe en Provence.

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