Ce domaine s'est appelé: Chalonge (1213,
cartulaire de l’archevêché de Tours), Jallanges (1471, acte), Jallanges
(1536 et 1631), Jallanges (1639, rôle des fiefs de Touraine, rôle de
Château-Renault), La Chastellenie des Estangs, auparavant appelée
Jallanges (1643, acte), Jalange (1668, acte), Jalange (vers 1740, état
du domaine d’Amboise), Jalange (1754, acte), Jallange (1766 et vers
1775), Château de Cassereau (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Le
château de Jallange (1798, Biens nationaux), Château de Jallanges (1817,
cadastre), Le Château de Jallanges (1836, acte), Château de Jallanges
(1958, carte IGN), Château de Jallanges (1962, cadastre).
Ce fief fut érigé en châtellenie
en octobre 1631, avec union des domaines de La Galinière, du Rocheron
et de Villemereau. Il relevait du château d'Amboise. Au XIVe siècle, la
dîme de cette terre était levée au profit de l'archevêque de Tours. En
1213, Jallanges appartenait à René du Perray, chevalier-banneret; en
1462, à Jean Gaudin, chanoine de Tours; en 1474, à Thomas de Saint-Paul;
en 1485, à Robert le Hodan, du chef de sa femme, veuve de Perrot de
Sainte-Marthe; en 1503, à Nicolas Gaudin, argentier de la reine; vers
1510, à Jean Ruzé; vers 1515, à Guillaume Barthélemy, contrôleur des
finances en Bretagne; en 1520, à Philibert Babou; en 1522, à François de
Blanchefort; en 1552, à Michel de Bouillon; en 1575, à Françoise
Bertherault, veuve du précédent; en 1617, à François de Bouillon; en
1629, à Jean le Royer; en 1640, à Denis le Royer, conseiller au
Parlement de Paris; en 1643, à Jean de Mons, secrétaire du roi; en 1648,
à René Peyrat, écuyer, maître d'hôtel du roi, marié à Marthe Le Posson,
dont il eut un fils, qui épousa, le 6 janvier 1649, dans la chapelle de
Jallanges, Anne-Louise Collinet, fille de Paul Collinet, juge-magistrat
au siège présidial de Tours. La terre de Jallanges passa ensuite, en
1663, à Françoise d'Esperonnet, veuve de Jean de Peyrat; à Nicolas
Lefebvre, conseiller au Parlement de Bretagne (1672); à Claude Lefebvre
de la Falluère, écuyer (1696); à Claude-Pierre Lefebvre, écuyer (1732); à
un autre Claude-Pierre Lefebvre de la Falluère (1748); à Pierre-Claude
Lefebvre de la Falluère, sur lequel elle fut vendue comme bien national, le 9
floréal an VI (28 avril 1798). Sous le n°1200, il existe, à la
bibliothèque de Tours, un plan de la châtellenie de Jallanges, dressé
par Chenon, en 1774.
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