Channay-sur-Lathan - Les Haies

Historique du nom: Les Hayes-Rougebec (1426, Archives 37, G38), Les Hayes-Champeigné (1579), Les Hays (1620, Archives 37, E318, E319), Les Hayes (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Les Haies (1820 Carte de l'état-major), Les Hayes (1823, 1952, Cadastre), Les Haies (2015, Carte IGN).
Ce fief relevait de la baronnie de Rillé et du duché de Château-la-Vallière. Vers 1420, il appartenait à la famille de Rougebec; en 1426, à Jean de Saint-Germain; en 1529, à Antoine de Saint-Germain; en 1570, à Antoine de Savonnières, par suite de son mariage, en 1561, avec Renée-Charlotte de Saint-Germain; en 1580, à Jean de Savonnières, second fils du précédent, enterré dans l'église de Channay le 25 septembre 1612; en 1683, à Martin de Savonnières, conseiller au Parlement de Bretagne; en 1686, à François-Martin de Savonnières, marquis de la Troche, lieutenant des gardes du corps du roi, tué le 15 septembre 1691 en Belgique.
Au début du XVIIIe siècle, Les Haies étaient passées à Louis Chariette, dont la veuve vendit, le 10 mai 1709, à Jacques de Grandhomme, écuyer, seigneur de La Gannetière. En 1789, le domaine appartenait toujours à sa famille en la personne d'Anne-Thérèse Grandhomme de la Gannetière, alors pensionnaire au couvent de la Visitation d'Angers. Les biens de sa succession furent l'objet d'un partage, le 29 novembre 1799, où la République représentait les héritiers absents. Les Haies furent attribuées à Charles Merger de Nantes, Jean-Louis Baptiste Merger et Louise-Françoise Boisgaultier, veuve de Jean-Joseph Payrac de Paris.
Le 7 septembre 1789, Anne-Thérèse Grandhomme de la Gannetière avait renouvelé le bail d'Urbain Hubé. Le 15 février 1801, les héritiers de Mme Grandhomme vendirent Les Haies à Françoise-Mélanie de Grimaudet de Rochebouet, d'Angers. Celle-ci, le 17 novembre 1803, renouvela son bail à Urbain Hubé, mais céda la propriété, le 3 octobre 1806, à René Frette et Marie Avril. Après la mort de cette dernière en 1812, ses sept enfants se partagèrent le domaine, mais finalement tous revendirent leur part, le 16 août 1834, à René Martineau, tanneur; Louis Goulard, huissier et Narcisse Grignon.
Le 26 mars 1842, Jean Robert, notaire à Doué, s'en rendit acquéreur. Mais ayant contracté un emprunt en 1882 au Crédit Foncier, celui-ci ne pouvant se faire payer les premières annuités, demanda la saisie des biens. Le 22 mars 1886, Les Haies furent adjugées à Me Girault, notaire à Bourgueil, qui les céda, le 3 mai 1899, à Auguste Chebance, minotier à Longué.

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