Courcelles-de-Touraine - Le Vivier-des-Landes

Historique du nom: Le Vivier des Landes (1681, Archives nationales, Y239), Le Vivier des Landes (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Château du Vivier des Landes (1810, Cadastre), Château du Vivier des Landes (1820, Carte de l'état-major), Le Vivier des Landes (1842), Le Vivier des Landes (1967, Cadastre), Château du Vivier des Landes (2015, Carte IGN).
Ce fief relevait de Château-la-Vallière à foi et hommage simple, et au devoir d'un cheval de service abonné à 100 sols, à muance de seigneur et de vassal, et au devoir annuel, au jour de saint Michel, d'un chaperon à oiseau. A chaque pêche de L’Étang-Neuf, dépendant du Vivier-des-Landes, le propriétaire devait offrir au seigneur de Château-la-Vallière le plus gros des brochets pêchés.
En 1450, ce fief appartenait à Pierre Leclerc; en 1470, à Christophe Leclerc; en 1490, à Louis Leclerc; en 1607, à Jean de Savonnières, écuyer seigneur des Hayes, décédé le 23 novembre 1612 et inhumé dans l'église de Channay. Sa veuve, Jacqueline de Menon de Turbilly, se remaria avec Jacques Frézeau de la Frezelière, alors que sa fille Madeleine épousait le fils de ce dernier, Jacques, tué au siège de Hesdin en 1635.
En 1676, Le Vivier-des-Landes appartenait à Pierre Goyet, écuyer, décédé le 9 janvier 1681; en 1710, à Jean Goyet, chevalier; en 1739, à Anne-Claude Goyet de la Raturière, chevalier; en 1742, à Jacques Goyet marié à Marthe de Saint-Étienne dont il eut une fille unique, Marthe; en 1748, à Marthe-Scholastique-Françoise-Henriette Goyet; en 1770, à Marie-Louis-César Roulleau qui le vendit, le 30 juin 1770, à Henri-René d'Héliand, gentilhomme du duc d'Orléans, commandeur de l'ordre de Saint-Lazare et chevalier de Saint-Louis; en 1803, à Pierre-Henri d'Héliand, fils du précédent, qui le vendit le 21 juin 1815, à Thomas-Stanhope Holland, citoyen anglais, qui vendit le domaine, le 8 août 1829, à la comtesse Puget, chanoinesse de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui ne put rembourser ses prêts. Le Vivier-de-Landes fut alors saisi et adjugé, le 31 juillet 1833, à deux frères, Thomas et Adolphe Rondeau, auxquels il arriva le même chose. A nouveau saisi, le domaine fut adjugé, le 19 mai 1840 à Louis Couchot et Ferdinand Larivière. Par acte des 29 et 30 avril 1842, Ferdinand Jean-Marc Larivière, Aimée-Louise Joly, sa femme, et Louis Conchot, négociant à La Flèche, vendirent Le Vivier-des-Landes à Arthur-Gabriel, comte de Cossé-Brissac.
Le 14 novembre 1852, le domaine fut acheté par Léon-Félix Loysel qui laissa pour héritiers deux fils. René, mort le 17 septembre 1932, laissa sa moitié indivise à son cousin Maze-Sencier. Son frère Jacques, sculpteur, laissa la sienne à Mme Estrade. Mais le 31 janvier 1933, un licitation permit à M. Maze-Sencier de rester seul propriétaire du Vivier-des-Landes. Celui-ci fut acquis, le 29 avril 1939, par la société civile immobilière du domaine des Landes, représentée essentiellement par Mme Lefranc. E, 1977, intervint une nouvelle vente au profit d'une autre société, Valor Sol, qui revendit presque immédiatement. Après une nouvelle saisie, Le Vivier-des-Landes fut adjugé, en 1981, à M. et Mme Andrew Ries, nés aux USA.
Du château du Vivier-des-Landes dépendait une chapelle placée sous le vocable de sainte Catherine et qui constituait un bénéfice ecclésiastique. Le titulaire, présenté par le seigneur du Vivier, était nommé par l'évêque d'Angers. René Henri en était chapelain en 1676; Michel Richard, en 1692; Martin Havard du Cormier, en 1710; N. Lamiche, en 1790. A cette époque, le revenu de la chapelle était évalué à 240 livres.
Depuis 1987, ce domaine a été transformé en golf et le château en hôtel-restaurant sous le nom de château des Sept-Tours.

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