Courcoué - La Mabilière

Historique du nom: La Mabillère (1438, Archives 37, C621), La Mabilière (1536, 1645, Archives 37, 35J12), La Mabillère (XVIIe, XVIIIe siècles, Archives 37, E319, E321, G787), L’Amabilière (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Mabilière (1820, Carte de l'état-major), La Mabilière (1836, 1949, Cadastre), La Mabilière (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait de Faye-la-Vineuse. En 1438, il appartenait à Jean Poret, qui obtint de Jean de Bueil, son suzerain, l'autorisation de fortifier son logis seigneurial; en 1596, à Pierre de Butan, écuyer; en 1623, à Jean de Butan; en 1639, à Hector de Pierres, écuyer, seigneur de Narçay; en 1642, à Josias de Pierres; en 1652, à Hector de Pierres; en 1728, à François de la Fouchardière; en 1782, à Charles Drouin, écuyer, contrôleur des guerres. Le petit-fils de ce dernier, prénommé aussi Charles, qui mourut le 4 juillet 1844, avait eu une fille unique, Julie, qui s'était mariée, le 2 juillet 1834, à Edmond-Jacques de Fadate de Saint-Georges. Elle recueillit La Mabilière qui passa, après son décès en 1888, à son fils cadet Raoul-Jacques-Patrice de Saint-Georges,  demeurant au château de Cornançay (Cher). Lui-même décéda à Paris le 11 mars 1893, laissant pour seul héritier Louis-Marie-Charles, vicomte de Fadate de Saint-Georges, époux de Mathilde Chabaud de la Tour. Ceux-ci revendirent La Mabilière, le 27 novembre 1895, à M. et Mme Louis Fabre. Deux des petits-enfants de ces derniers cédèrent La Mabilière, le 22 juillet 1972, à M. et Mme Kuhl-Lumeau.

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