Historique du nom: La Borde (XVIIe
siècle, Dom Housseau), La Bourde (1721, acte Gersant/Tours), La Borde (1730, Archives 37, G447), La Borde (1823, Cadastre),
La Borde (1855, acte Mahoudeau-Tours), La Borde (1966, Cadastre) La Borde (2014, Carte IGN).
Au XVIIe siècle, ce domaine relevait du
château de Montbazon. En 1644, Pierre Boutet était qualifié de sieur de La Bourde. Le titre passa en 1666 à son fils, Louis Boutet, avocat, président en l'élection de Tours, qui épousa, le 11 janvier 1677, Marguerite Decop. Il dut vendre La Borde avant sa mort survenue le 20 octobre 1719, puisqu'elle était passée alors à Étienne de Mangot, prêtre chanoine de l'église Saint-Venant, lequel la céda, le 14 avril 1716 pour se procurer les 3.000 livres nécessaire pour composer la dot de sa soeur Marie-Anne de Mangot, religieuse professe au couvent du Calvaire de Tours. L'acquéreur, François Dupuy, marchand fabriquant en soie, la revendit, le 20 octobre 1721, à Gilles Lefebvre et Marie Vigné, demeurant place Foire-le-Roi à Tours.
Claude-Gilles Lefebvre, négociant en tissus, administrateur de l'hôpital, avait épousé, le 12 avril 1712, Marie Vigné dont il eut deux fils. Le frère aîné, Gilles, fit édifié, vers 1763, le futur Hôtel Mame, rue de l'Archevêché à Tours. Son frère, François-Michel fit reconstruire La Borde. François-Michel Lefebvre, écuyer, d'abord brigadier des gardes du corps du comte de Charolais, puis président du tribunal de commerce, devint trésorier de France à Tours le 29 janvier 1766, charge qu'il transmit à son fils, Michel-Élie, en 1786. Celui-ci ayant eu deux enfants de son union avec Mlle de Moyencourt, leur fit donation de ses biens le 28 décembre 1816, ce qui fut suivi d'un partage entre eux, le 21 août 1824. La Borde échut à François-Michel ainsi que l'édifice de la rue de l'Archevêché. Ce dernier y habite quand, le 31 décembre 1831, il vendit La Borde à Pierre Chauvin, négociant.
Les 27 novembre 1972 et 12 juillet 1974, La Borde fut acquise par la commune de Joué-lès-Tours.
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