Le Liège - Le Courbat

Historique du nom: Courbat ou La Hardouinière (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Loches), Courbat alias Coulon de Courbat (1669, XVIIIe siècle, Archives 37, B174, C559, C587, E125), Le Courbat (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Château du Courbat (1820, Carte de l'état-major), Château du Courbat (1831, Cadastre), Le Courbat (1937, Cadastre), Le Courbat (2014, Carte IGN).

Ce fief relevait du château de Loches. Vers 1450, il appartenait à Gilbert Augustin; en 1502, à François Augustin, écuyer; en 1540, à N. Augustin, écuyer; en 1590, à Claude Augustin, écuyer; en 1630, à Pierre Augustin, chevalier de Saint-Michel, marié à Anne Descamin; en 1666, à Henri Augustin, écuyer; en 1697, à Madeleine de Vieilmoulin, veuve d'Antoine Descamin; en 1706, à Claude Descamin; en 1712, à Marie-Gabrielle et Suzanne Lenfant; en 1722, à Madeleine-Michelle de Vieilmoulin qui rendit aveu au château de Loches le 28 août; en 1729, à François Mauduyt; en 1747, à Catherine Descamin de Boissy, veuve de Gilles de Vésien; en 1775, à Louis-Joseph de Marolles, chevalier; en 1787, à François-Guillaume Viger de Jolivat.

En 1802, le vicomte Rogniat, lieutenant-général, président du Comité des fortifications, devint propriétaire de la terre du Courbat. Il mourut en 1841. Sa veuve, Octavie de Pérignon, fit construire une chapelle qui fut bénite par l'archevêque de Tours le 23 septembre 1845.

Au XVIIe siècle, on donnait le nom de Fief de Courbat à la terre de La Hardonnière, ou Hardouinière, située aussi dans la paroisse du Liège. Le 8 juin 1634, Joachim de Grailly et Marie Dallonneau, sa femme, vendirent cette terre à Armand Le Houx, chanoine de l'église de Tours et secrétaire de l'archevêque. Un peu plus tard, La Hardonnière fut annexée au fief du Courbat.
Par la suite, le château appartint à la famille Giraud dont un membre, Henri, fut général.

Le Liège par Tourainissime