Loches - Le Puits-Gibault

Historique du nom: Le Puy Gibeau (1542, Dom Housseau), Le Puits Gibeau (1662, 1668, 1702, Archives 37, E139, E223), Puy-Gibault (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Puits Gibault (1820, Carte de l'état-major), Puits Gibault (1826, Cadastre), Puy Gibault (1962, Cadastre), Le Puits Gibault (2013, Carte IGN).
Ce domaine relevait de la seigneurie du May. En 1542, il appartenait à Guillaume Sauvage.
Au XVIIe siècle, Alexandre et Adrien Haincque épousèrent les deux sœurs, Madeleine et Isabelle, filles de Jean Chaspoux, grenetier au grenier à sel de Loches, et de Claude Moreau, laquelle était fille de Jean Moreau, seigneur de Puy Gibault. Adrien sera l'auteur d'une branche de sa famille dite de Puy Gibault. Au milieu du XVIIIe siècle, le domaine était passé à Gilles Moreau, receveur au grenier à sel, dont les trois enfants le vendirent, le 6 juin 1763, à Jacques-Prudent Bruley.
Né à Paris le 24 septembre 1725, celui-ci était le fils de Prudent Bruley, procureur au Châtelet de Paris. Il était donc l'oncle de Prudent-Jean Bruley, qui fut maire de Tours en 1790 et député à l'Assemblée législative. Le 23 février 1756, il épousa Anne-Jeanne Auger, fille de François Auger, garde-marteau de la maîtrise des Eaux et Forêts de Loches, seigneur de La Roche-Bertault, et de Madeleine-Gabriel Haincque. Lorsque leur fils, Pierre-Louis-Maurice, juge au tribunal, en hérita, le procès-verbal d'expertise montrait une propriété assez délabrée. Célibataire, président du tribunal, il mourut à 74 ans à son domicile dans l'enceinte du château. Ses héritiers, le 29 avril 1834, vendirent à Hippolyte-Jean-Marcel Breton la maison de maître du Puy Gibault, puis la ferme le 3 janvier 1835.
Né à Droué (Loir-et-Cher), le 14 janvier 1797, fils d'un notaire auquel il succéda dans sa charge, il se maria à Loches avec Caroline Robin et se fixa dans cette ville comme avocat dès 1827. Le 22 novembre 1840, il acheta à MM. de la Motte d'Allogny la maison faisant l'angle de la rue de Mazerolle où il décéda le 14 novembre 1877. Au partage de la succession, le Puy Gibault fut attribué à l'un de ses fils, Ernest-Marie.
Ce dernier, marié à Suzanne-Louise Morillon, fit transférer la ferme à la métairie de Nonnin dont les bâtiments furent élevés en 1897. Ce fut à Puy Gibault que M. Breton termina ses jours le 21 décembre 1906. Le Puits Gibault fut attribué à l'une de ses filles, Mme Oursel qui n'ayant pas eu d'enfants en légua la propriété à ses neveux et nièces en 1963. Ce fut alors que la commission administrative de l'hôpital, présidée par M. Rossignol, maire de Loches, décida d'en faire l'acquisition. L'acte fut signé le 24 avril 1964.

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