Marcilly-sur-Vienne - La Motte

Ce domaine porta les noms de: Mota (1157, 1183, cartulaire de Noyers), La Motte-Yvon (1396), La Motte-au-Fils-Yvon (1412), La Motte-près-Nouastre (1483), La Motte-de-Nouâtre (XVe siècle), La Motte-Yvon-Marcilly, La Motte-sous-Nouâtre (XVIe siècle), Hostel et forteresse de la Motte (XVIIe siècle), La Mothe-de-Nouastre (1639), La Motte (1764, 1782), La Motte (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Château de la Motte (1827, cadastre), Le Château de la Motte (1962, cadastre).
Ce fief relevait du château de Nouâtre, à foi et hommage lige, 30 jours de garde et 4 livres aux loyaux aides. On voit, par aveu de 1540, que le château était pourvu de fortifications importantes. Il était entouré de fossés et l'on y pénétrait par un seul pont-levis. Derrière la forteresse, était une motte, défendue aussi par des fossés. Il existait, dans l'intérieur du château, une chapelle dont le titulaire était nommé par l'abbé de Noyers.
Le fief de La Motte appartenait, en 1396, à Pierre de la Jaille, chevalier, qui rendit aveu le 20 mars 1412; en 1444, à Charles de la Jaille; en 1472, à un autre Pierre de la Jaille; en 1487, à Charles de Bec-de-Lièvre (pour une partie); en 1490, à Catherine de la Jaille, femme de Jean de Crevant; en 1495, à René de la Jaille; en 1515, à Guillaume de la Jaille; en 1540, à Claude de Crevant qui rendit aveu le 4 mai; en 1580, à Charles Turpin, par suite de son mariage avec Léonore de Crevant, fille de Claude de Crevant et de Marguerite d'Hallwin; en 1593, à Jean d'Armagnac, maître d'hôtel du roi, maître des eaux et forêts au ressort de Chinon, décédé en 1634; en 1635-1666, à Jean et Charles d'Armagnac; en 1685, à Catherine du Champ, veuve de Jean d'Armagnac; en 1705-1721, à Pierre-Mathieu d'Armagnac, lieutenant des maréchaux de France, chevalier des ordres du Mont-Carmel et de Saint-Lazare; en 1764, à Jean-René Rabault des Rollands, marié à Charlotte-Thérèse-Françoise de Razé, qui le vendirent, en 1782, à Anne-Perrine de Gréaulme, veuve d'Armand-Philippe Gazeau de la Bouère.

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