Historique du nom: La Ribellerie (1522, Archives 37, E54 ), La Ribellerie (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Ribellerie (1810, Cadastre), La Ribellerie (1820, Carte de l'état-major), La Ribellerie (1847, acte Robin/Tours), La Ribellerie (1865, acte Scoumanne/Tours), La Ribaellerie (1934, Cadastre), La Ribellerie (2014, Carte IGN).
Il relevait du fief de Mettray. Par acte
du 5 décembre 1522, Denis Rodier, chapelain de l’Église de Tours,
vendit à Guillaume Binet, curé de Saint-Saturnin, la moitié de La
Ribellerie, qu'il avait eue par héritage de Jean Rodier, son père. En
1575, ce domaine appartenait à Aimée Le Lièvre, veuve d'André Quétier;
en 1612, à Jules Quétier; en 1646, à Jean Gitton, receveur des tailles
en l'élection de Tours, marié à Renée Galland; en 1692, à Gabriel Gitton, fils du précédent, capitaine au régiment de Champagne; en 1693, à François Gitton, frère du précédent, receveur des tailles; en 1709, à Pierre de la Roche, conseiller au
présidial de Tours, qui se maria, le 4 décembre, avec Catherine Chotard, fille de feu Paul Chotard, receveur et caissier de la Généralité. Leur fils, né en 1711, fut greffier en chef de la Monnaie de Tours. Il mourut, veuf, le 30 août 1771. Il laissait un fils, Augustin-Claude de la Roche, maître ordinaire en la chambre des comptes de Bretagne, qui mourut à Tours le 8 mars 1827. Sa fille, seule et unique héritière, Marie-Albertine de la Roche de la Ribellerie, s'était mariée à Honoré-René Marchant, intendant général de la Grande Armée, élevé à la dignité de Baron en 3 octobre 1813, mais mourut le 13 août 1816. Il avait eu deux enfants qui furent les compagnons de jeux de Balzac. Le garçon, Augustin-Albert, intendant militaire, mourut de la dysenterie en Algérie; la fille, Marie-Éléonore-Honorine, épousa Simon-Étienne Chaulet, dont elle eut deux fils. Mais sa grand-mère s'étant remariée, le 4 juin 1819, au comte d'Outremont, général de Brigade, celui-ci adopta les deux petits-fils de sa femme qui s'appelèrent, dès lors, Chaulet de la Ribellerie d'Outremont.
L'aîné, Marie-Albert, fit une carrière militaire. Le cadet, Hector-Albert, né le 17 février 1825, entra au séminaire. Il fut évêque d'Agen en 1871 et du Mans en 1874 jusqu'à sa mort le 14 septembre 1884.
Son frère, comte d'Outremont, avait épousé Louise-Jeanne Auvray qui était veuve à son décès, le 6 septembre 1906, laissant La Ribellerie à sa soeur, HélèneThérèse Auvray. Celle-ci devait mourir le 19 décembre 1916 ne laissant pour héritier que quatre neveux qui mirent La Ribellerie en vente. Le 25 juillet 1920, elle fut adjugée à Jean Sartori, publiciste et gérant d'un journal appelé la Bonne Guerre. Ayant contracter une dette qu'il ne put rembourser, La Ribellerie et sa ferme furent saisies et adjugées, le 14 octobre 1922, aux époux Delfosse.
Depuis, plusieurs ventes sont intervenues en 1926, 1941, 1956, 1978 et le 9 février 1981.
Du château
dépendait une chapelle qui est mentionnée dans le Registre de visite du diocèse de Tours, en 1787.
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