Montlouis-sur-Loire - La Miltière

Historique du nom: La Milletière (1575, Archives nationales, P12), La Milletière (XVIIe siècle, Archives 37, C627, C651, G90), La Miltière (1751, 1752, actes Fournier/Tours), La Miltière (1765, acte Thenon/Tours), La Miltière (1765, Archives 37, 2C204), La Milletière ou La Miltière (XVIIIe siècle, Archives 37, E64, E65, E66), La Milletiere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini) ; La Milletière (1792, Archives 37, 1Q315, Biens nationaux), La Miltiere (1813, Cadastre), La Milletière (1820, Carte de l'état-major), La Miltière (1863, acte Scoumanne/Tours), La Miltière (1963, Cadastre), La Miltière (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait du Plessis-lès-Tours et, pour une partie, du château d'Amboise. Vers 1566, Martin Conseil, écuyer, seigneur du fief Pellu, le vendit à Marie Gandin, veuve de Philibert Babou. Le 24 mars 1629, Jeanne Hennequin, femme de Gilbert Filhet de la Curée, l'acheta aux héritiers de Saladin d'Anglure. Ce domaine a fait partie du marquisat de La Bourdaisière, érigé en juin 1717, en faveur de Philippe de Courcillon, marquis de Dangeau. A la fin du XVIIIe siècle, la fabrique de Saint-Martin de Tours possédait une closerie située dans ce village et portant aussi le nom de La Miltière.
Le 21 janvier 1724, Le Miltière fut vendue par Marie Brochard, veuve de Bonaventure Poirier, écuyer, seigneur du Haut et Bas-Cousse, et Charles Poirier, seigneur de La Berrerie, à Jean-Philippe Basile, lequel eut pour héritière sa fille Jeanne. Celle-ci ayant perdu son mari Pierre Petiteau, conseiller du roi, directeur et trésorier particulier de la Monnaie de Tours, vendit avec ses enfants, le 28 avril 1765, La Miltière, pour 12.000 livres, à Thomas-Philippe Dauvergne, procureur au bailliage et siège présidial de Tours et greffier en chef de la Maîtrise particulières des Eaux et Forêts de Tours, et Anne Chevallier, son épouse. Le 24 novembre 1768, ils complétaient leur acquisition en achetant à la veuve de Jean Lecomte, maître de danse, les bâtiments d'une petite closerie qui limitaient la leur au Sud.
Après la mort de son mari, Mme Dauvergne, avec ses deux filles, céda La Miltière, pour 18.600 livres, à Jean-Baptiste-Martin Chauveau, receveur général du duché pairie de Choiseul-Amboise, demeurant au château de Chanteloup, le 13 novembre 1785.
Les descendants de Jean-Baptiste-Martin Chauveau s'y succéderont jusqu'à la fin du XIXe siècle où ils furent remplacés par le famille Suppligeau. Le 13 septembre 1957, les héritiers de Mlle Emma Suppligeau cédèrent le bâtiment à Mme Roussel, artiste dramatique, qui la revendit le 1e 1er septembre 1962.

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