Rochecorbon - Le Moulin-de-Touvoie

Historique du nom: Molendinus de Tevoie (1225, charte de Jean de Faye), Moulin de Touvoie (1390), Le Moulin de Thommeray (1592), Tavauct (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Château-Renault), Le Moulin de Thouvois (1749, acte Michau/Tours), Le Moulin de Touvoy (1750, acte Lucas/Rochecorbon), Le Moulin de Touvoye (1752, Archives 37, 2C, Tours), Le Moulin de Touvois (1791, 1Q, Biens nationaux), Le Moulin (1794, Archives nationales, F20/291), Moulin de Touvoie (1819, Cadastre),  Le Moulin de Touvoie (1824, acte Cotton/Rochecorbon), Moulin de Touvois (1870, DDAF-37, Bassin de la Loire, ruisseau de Rochecorbon, dossier 12, moulin 2), Moulin de Touvoie (1929, acte Raguin/Rochecorbon), Le Moulin de Touvoie (1958, Cadastre), Moulin de Touvoie (2014, Carte IGN).
Ce moulin relevait du fief du Crochet. En 1225, Geoffroy de Parilly le donna à l'église de Tours. En 1685, il appartenait à Perrine Gaultier, veuve de Claude de Razilly, chevalier, seigneur de Beaumont, Velors et autres lieux, amiral des armées navales du roi.
Au début du XVIIIe siècle, le moulin de Touvoie était la propriété de Marie Bigor, veuve d'André-Thomas Coudreau, écuyer, conseiller du roi, prévôt général de Touraine et du Loudunois. Le 22 août 1737, elle s'engagea à payer une rente due à l'église de Tours à cause de la chapelle Sainte-Catherine. Touvoie passa par la suite à André-Thomas de Gébert, seigneur de Noyant, grand prévôt des Haut et Bas Poitou, qui le 25 août 1743 en fit faire la prisée, après la mort du meunier. Par héritage, Louise-Magdeleine de Gébert de Noyant et son mari Antoine-Félix Dabsac, capitaine de cavalerie au régiment de Penthièvre, en avaient la possession en 1757 où, le 23 mai, ils le louèrent à Jacques-Olivier Flosseau. Devenue veuve, Mme Dabsac vendit Touvoie, le 28 décembre 1796, au meunier qui l'avait en location depuis 1786, Gatien Aubert. N'ayant pu faire face à ses engagements, une action en expropriation fut entreprise contre lui et par jugement à l'audience des criées du tribunal de Tours du 3 août 1803, Jean Gangneux en fut déclaré adjudicataire. Le 30 avril 1824, il revendit le moulin à Alexandre Gay, docteur en chirurgie à Paris, déjà propriétaire depuis 1813 de Fontenailles. Après sa mort, ses héritiers, le 5 juin 1859, cédèrent Touvoie à Jean Gangneux et Marie Perruchot dont la famille garda la propriété jusqu'en 1929. Touvoie fut alors acquis par M. et Mme Lecour-Lorenzi. En août 1945, Jean Cocteau tourna à Touvoie son film La Belle et la Bête.
Le moulin de Touvoie fut de nouveau vendu en 1960 et en 1972.


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