Rochecorbon - Les Armuseries

Historique du nom: Les Armureries (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Les Armuseries (2 février 1808, Décret impérial), Les Armuseries (1819, Cadastre), Les Armusières (1820, Carte de l'état-major), Les Armuseries (1896, acte Chauvin/Tours), Les Armuseries (1958, Cadastre), Les Armuseries (2014, Carte IGN).
Ce domaine faisait partie de la commune de Saint-Georges-sur-Loire, réunie à celle de Rochecorbon en 1808. Il relevait censivement du fief de La Salle-Saint-Georges.
En 1681, Michel Chicoisneau est qualifié de sieur des Armuseries au baptême de sa fille Louise Le 23 mars. Il eut aussi un fils, Nicolas, qui alla à Saint-Domingue où il fut lieutenant particulier de la juridiction royal de Fort-Dauphin. Son fils, Nicolas-Joseph, y fut procureur royal et s'y maria. Ce fut à Fort-Dauphin que fut baptisée, le 17 avril 1747, sa fille Anne-Élisabeth. Mais l'année suivante, toute la famille revint en France.
Le 1er septembre 1766, à Saint-Venant, Anne-Élisabeth Chicoisneau se maria avec Louis Duchamp-Duporteau, seigneur de La Frillière, capitaine au régiment de Royale Infanterie, qui mourut à Tours le 6 juin 1805. Il avait eu un fils, Augustin-Louis, qui fut secrétaire général de la Préfecture de 1814 à 1830, et une fille, Élisabeth. Celle-ci avait épousé à Rochecorbon, le 4 septembre 1786, René Legras de Sécheval, seigneur de Mortagne, alors lieutenant en second au régiment de Barrois, en garnison à Ajaccio. En 1808, il devenait adjoint au maire, charge qu'il assumera jusqu'au 14 novembre 1821 où une ordonnance royale le nomma maire de Tours.
Anne-Élisabeth Chicoisneau décéda le 31 octobre 1826. Le règlement de la succession n'eut lieu que le 25 juillet 1828. Mme Legras de Sécheval devint propriétaire des Armuseries. Le 16 février précédent, son mari, âgé de 71 ans, avait démissionné de ses fonctions. Il mourut à Tours le 31 décembre 1840. Sa veuve, le 30 mars 1849, fit donation entre ses quatre enfants survivants et Les Armuseries passèrent en indivision à Élisabeth et Clémentine, épouse d'Auguste Lepelletier-Logette, dont le fils unique mourut à dix ans. C'est au filleul de ce dernier, le capitaine Xavier Le Pelletier de Woillemont, qu’Élisabeth, restée seule propriétaire, légua le domaine à sa mort survenue le 24 janvier 1896. Celui-ci, qui termina la guerre de 1914 comme général de brigade, prit sa retraite aux Armuseries où il décéda le 17 mai 1938.

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