Saché - La Chevrière

Historique du nom: La Chevrière (XIIIe siècle, Cartulaire de l’archevêché de Tours), La Chevrière (1313, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 234), La Haute Chevrière (1614, Archives d’Azay-le-Rideau), La Chevrière (1615, Archives de Cheillé), La Haute Chenevière (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), La Chevrière (1651, Archives d’Azay-le-Rideau), La Chevrière (1656, Archives 37, 1J937), La Haute Chevrière, La Chevrière (XVIIe, XVIIIe siècles, Archives 37, C854, G, Prieuré de Relay), La Chevrière (1707, 1761, Archives de Saché), La Chevrière (1767, acte Lefebvre/Artannes-sur-Indre), La Haute Chevrière (1771, Archives de Saché), Haute Chevriere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Chevrière (1813, Cadastre), La Chevrière (1820, Carte de l'état-major), La Chevrière (1823 acte Bidault/Tours), La Chevrière (1842, acte Duoloux/Paris), La Chevrière (1963, Cadastre), Château de la Chevrière (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait de Colombiers (Villandry), à foi et hommage-lige. Il avait droit de haute, moyenne et basse justice. Les fiefs de Druye et de La Couture en dépendaient.
En 1428, il appartenait à Jean de la Barre, écuyer. Vers 1455, il était passé aux mains des Berruyer avec Vonnes, Vaugarni, Rivière et La Cour au Berruyer. C'est la veuve de Jean le Berruyer qui, en épousant en secondes noces Colas Savary, seigneur de Pont-de-Ruan et Saché, l'apporta à cette famille qui allait en garder la possession jusque vers 1575. En 1539, ce fief était la propriété de René Savary, écuyer, seigneur de Pont-de-Ruan et de Saché. Aimée Savary se maria à un chevalier loudunais, François de la Motte Messemé, mais leur union ne dura que sept mois à cause du décès de la jeune femme. Sa disparition entraîna un procès entre les Savary et François d'Alloigny, dont le père Louis s'était uni, le 15 novembre 1540, à une Jeanne Savary. En 1575, un jugement donna La Haute Chevrière à François d'Alloigny. Ce dernier, qui devait se remarier le 13 janvier 1600 à Marie-Diane de Marconnay, fille d'honneur de Louise de Lorraine, vit son fils Jacques se marier, quatre jours plus tard, à Isabelle (alias Ysabeau), sœur de Marie. Le fils devenait le beau-frère de son père. Celui-ci mourut au château de La Chevrière le 3 septembre 1620.
En 1631, le fief appartenait à Pierre d'Alloigny, écuyer; en 1661, à François d'Alloigny, inhumé dans l'église de Saché le 3 juin. Le 10 janvier 1722, on y inhuma aussi Marie-Élisabeth d'Alloigny, épouse d'Arthus de Chérité, seigneur de La Verderie et de La Chevrière à cause de la dite dame. et en secondes noces, de Charles de Messemé, seigneur du Cormier, lieutenant des maréchaux de France.
La Haute Chevrière passa à leur fils, Charles-Gabriel de Chérité, dont l'épouse Françoise Daguindeau fut inhumée dans le chœur, âgée de 60 ans, le 24 août 1733. L'année précédente, leurs deux filles, Marie-Élisabeth et Françoise-Henriette, avait acquis, le 3 octobre 1732, la seigneurie de Vonnes.
Après la mort de Jeanne de Vonnes, veuve d'Emmanuel de Montlivault, un partage intervint entre ses enfants, le 30 décembre 1938. Jean-Maurice-Gabriel eut Vonnes, son frère cadet, René de Montlivault recueillit La Chevrière. Vaugarni et Bordebure allèrent à Gertrude; épouse de M. Foucault de Livron. C'est à l'une des filles de ce dernier que René de Montlivault fit donation, en 1974, de La Haute Chevrière.

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