Neuillé-Pont-Pierre - Genneteuil

Historique du nom: Geneteuil (1285, Archives 37, G, Chapitre de Saint-Martin de Tours, prévôté de la Varenne), Genetuel (1580), Geneteil (1600), Geneteuil (1638, Archives 37, B, Bailliage de Tours), Genetueil (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Saint-Christophe), Geneteuil (1755, acte Cormery/Neuillé-Pont-Pierre), Genneteuil (XVIIe, XVIIIe siècles, Archives 37, E83, E147), Geneteuil (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Genneteuil (1820, Carte de l'état-major), Genneteuil (1827, 1953, Cadastre), Genneteuil (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait de la prévôté d'Oé, à foi et hommage simple, et 5 sols de service annuel au mercredi saint, et 4 boisseaux de froment, et 9 écuellées, mesure de Saint-Christophe.
En 1637, il appartenait à Louise Leblanc, veuve de Gilles des Roches; en 1651, à Gilbert des Roches; en 1660, à Nicolas Gatien; en 1693, à Mathurin Durant, chevalier, conseiller du roi, maître ordinaire en sa Chambre de Comptes à Paris; en 1745, à Louis Durant, chevalier.
Le neveu de ce dernier, Mathurin Durant, chevalier, seigneur de Chancé, Genneteuil, La Rabate, La Violière, La Lande, Bois-Jacques et autres lieux, marié à Gabrielle-Marie Boyer, vendit Genneteuil, le 6 novembre 1755, à Charles-Nicolas le Pellerin, baron de Gauville, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, ancien capitaine au régiment de la marine, seigneur de La Donneterie où il résidait; de La Roche-Périgault, La Chesnaye et autres lieux. Son fils, Antoine-Charles, marquis de Gauville, qui en hérita, vendit le domaine d'une superficie de 85 hectares, le 3 août 1817, à François-Jacques-Christophe Sevault, huissier royal et Marie-Marguerite Jarossay, sa femme.
Genneteuil resta presque un siècle dans la famille de François Sevault qui mourut le 30 octobre 1843 ayant eu un fils et une fille. Après le décès de son frère en 1864, Marie-Aurélie Sevault, épouse de Désiré-Louis Douaire, recueillit Genneteuil dans leurs successions. Son fils, Georges-Louis Douaire, constitua la propriété en dot et en avancement d'hoirie à sa fille Lucrèce à l'occasion de son mariage avec Paul-Louis-Marcel Boussier, lieutenant-instructeur au Prytanée militaire de La Flèche, par contrat du 29 mai 1907. Le 9 mai 1912, M. Boussier, alors capitaine au 66e régiment d'infanterie en garnison à Tours et Lucrèce Douaire vendirent le domaine de Genneteuil à Jean-Baptiste-Eugène Savard et Eugénie-Augustine Garenne, sa femme.

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