Huismes - Beaulieu

Historique du nom: Beaulieu (1573, Archives 37, G42), Beaulieu (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Beaulieu (1820, Carte de l'état-major), Beaulieu (1837, 1938, Cadastre), Beaulieu (2016, Carte IGN).
Ce domaine relevait du fief de Huismes et avait, au XVIe siècle, une superficie de 56 arpents de terre.
Le 29 décembre 1573, Charles d'Espinay, écuyer, et Jeanne de Chergé, sa femme, demeurant à Bonaventure, le vendirent, pour 1.600 livres, à Claude de Plaisance, écuyer, seigneur du Chatelier, et Jeanne Copin, son épouse. Il appartenait, en 1580, à N. de Hautecour; en 1612, à François de la Fontaine, écuyer, marié à Madeleine de la Resnaye; en 1639, à Galiot Péquineau, écuyer seigneur de Vaudésir et de Beaulieu, marié à Jeanne Nau.
Ce dernier était le sixième des neuf enfants du mariage de François Péquineau, seigneur de La Villaumaire, et de Marie d'Argouges. Il décéda à 77 ans et fut inhumé dans l'église paroissiale le 5 janvier 1677. Il eut lui-même au moins six enfants, tous baptisés à Huismes, la dernière Louise, le 27 février 1641, eut pour parrain, Jean Dreux, seigneur de La Chancellerie.
En 1765-1789, Louis Herpailler, seigneur du Perray, chevalier de Saint-Louis, possédait Beaulieu. Un acte du 31 mars 1854 montre que Beaulieu provenait de la succession de Louis Renault, mort à Chinon depuis plus de trente ans, et de Jeanne-Charlotte Herpailler du Perré. Jean-Louis Renault, conseiller du roi, juge magistrat au bailliage de Chinon, demeurait dans cette ville, paroisse Saint-Jacques. Il eut comme seule héritière sa fille Victoire, veuve d'Armand-René Prévost, et qui décéda en 1849 à son domicile, Haute-Rue à Beaumont-en-Véron. Elle laissait trois enfants qui mirent immédiatement en vente le domaine de Beaulieu. Il ne devait être acquis que le 31 mars 1854 en l'étude de Me Loyau à Avoine, par Louis Ferrand-Fourrier et Louis Fourrier-Bizouiller. Dès le 4 juin suivant, les nouveaux propriétaires demandèrent au notaire le partage en deux lots égaux afin de faire cesser l'indivision. Le premier lot échu à Louis Ferrand-Fourrier et le second à Louis Fourrier-Bizouiller.
Leurs descendant restèrent en possession de Beaulieu jusqu'au 26 mai 1920, mais le règlement de la succession des acquéreurs, le 22 avril 1944, entraîna un nouveau partage de Beaulieu.

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