Ce domaine s'est appelé: Grangia de Mesnil
(1250), Mesnil Maullay (1518, Archives 37), Mesnil Molé, ou Maulay (1523), Le Mesnil Molé
sera appelé Le Mesnil Rillé (1629, Lettres patentes de la baronnie
de Rillé), Le Mesnil Meslay
(1639, Rôle des fiefs
de Touraine, rôle de Rillé), Le Mesnilz (1703, acte notarié), Mesnil Rillé (1748, Archives 37), Le Mesnil (XVIIIe siècle, Archives 37), Ménil (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Mesnil (1794, Archives 37, Biens nationaux), Le Mesnil (1795 et 1812, actes notariés), Le Mesny (1823, Cadastre), Le Mesnil (1952, Cadastre).
Ce fief, valant 100 livres en 1639, relevait de Rillé. En 1523, il appartenait à Pierre Gaultier, seigneur de La Courtinière et de L'Andouille; en 1565, à Antoine Gaultier, écuyer; en 1570, à Jean Gaultier, seigneur des Vignes, qui de son mariage avec N. de Reaud, eut une fille unique, Charlotte, mariée, le 27 février 1573, à Gilbert Coeffier, seigneur d'Effiat, capitaine de 50 hommes d'armes qui, par suite de ce mariage, devint seigneur du Mesnil-Maulay.
Antoine Ruzé, marquis d'Effiat, maréchal de France, seigneur de Mesnil-Maulay, fils du précédent, fit reconstruire le logis seigneurial de ce fief (1629), ne laissant subsister que la partie de l'ancien bâtiment où il était né. Le roi lui accorda des lettres patentes par lesquelles le nom de Mesnil-Rillé fut substitué à celui de Mesnil-Maulay. A partir de cette époque, le Mesnil-Rillé devint le siège de la justice de la terre de Rillé. Vers 1714, le marquis d'Effiat vendit ce domaine, ainsi que ceux de Rillé et de Savigné, à Gilles Lespagnol de la Plante, secrétaire du roi. En 1793, Le Mesnil-Meslay fut vendu, comme bien national, sur Jacques-Marie Pays de Lathan, émigré. Du logis seigneurial dépendait une chapelle dédiée à Notre-Dame et qui, au XVIIIe siècle, constituait un bénéfice. En 1790, elle était desservie dans l'église de Channay. Dreux, curé de Breil, en était chapelain à cette époque.
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