Savonnières - Le Plessis

Historique du nom: Le Plessis (1773, acte  Thenon/Tours), Le Plessis (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Plaissis (1807, Cadastre), Le Plessis (1820, Carte de l'état-major), Le Plessis (1927, acte Millet/Langeais), Le Plessis (1994, Cadastre), Manoir du Plessis (2014, Carte IGN).
En 1766, ce domaine appartenait à Louis-Nicolas Restru qui acheta, le 3 juillet, L'Oucherie à Savonnières. Il avait été pourvu de la charge de lieutenant particulier, assesseur criminel et premier conseiller au bailliage et siège présidial de Tours le 15 décembre 1749, et fut aussi subdélégué de l'intendant. Il décéda au Plessis et fut inhumé dans le cimetière de Savonnières, à l'âge de 57 ans, le 17 octobre 1779. Il avait eu plusieurs filles: Marie-Françoise-Jeanne qui, mariée le 20 avril 1773, à Martin Delaveau, est la lointaine aïeule d'Antoine de Saint-Exupéry; le 7 novembre 1780, Anne-Louise-Jeanne-Marguerite s'unit à Saint-Venant à Jean-René Torterue, président en l'élection de Chinon. Le 22 janvier 1782, la bénédiction nuptiale fut donnée, à Saint-Saturnin, à Alexandre-Marie Reverdy et Marie-Angélique Restru. Ce sont ces derniers qui, dans la succession de Louis-Nicolas Restru, recueillirent la terre du Plessis où la plupart de leurs enfants naquirent. Sept d'entre eux étaient encore vivants lorsque leur mère, devenue veuve, leur fit donation. Les biens comprenaient, outre Le Plessis, une maison au n°1 rue Rabelais à Tours et une autre rue Friedland où Mme Reverdy résida avec Clémence, célibataire, et dont elle gardait la jouissance. Constatant qu'ils ne pourraient en opérer facilement la division suivant leurs droits, ils mirent le domaine en vente le dimanche 29 juin 1817.
Le manoir et ses dépendances furent adjugé à l'une des filles, femme d'Achille Plumereau, à Luynes. Devenue veuve, Mme Plumereau, le 23 novembre 1853, revendit une partie importante de ce qu'elle avait acheté à M. et Mme Joubert. Elle céda le reste à M. Joubert le 28 avril 1856.
M. Joubert mourut au Plessis laissant comme légataire universel Agricole-Martin-Magdelaine Dupont qui eut le second lot au partage du 22 mars 1888. Ce fut sa petite-fille, Fernande-Marie-Germaine Brisgault, épouse René Poulet, qui vendit le 1er octobre 1927, à René Benjamin qui avait, le 28 septembre précédent, la grange. Ce dernier décéda le 4 octobre 1948.

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