Beaumont-en-Véron - Danzay

Ce domaine a porté les noms de: Dumciaco (974), Domzia (vers 1000, Charte de l’abbaye Saint-Florent de Saumur), Damziacus (vers 1022), Danzay (1621, Archives de Beaumont-en-Véron), Anzay (1639, Rôle des fief de Touraine, rôle de Chinon), Danzay (1643 et 1666, Archives de Beaumont-en-Véron), Dansay (1685, Archives de Beaumont-en-Véron), Damzay ou Danzay (XVIIe siècle, Archives 37), Danzai (1766, Archives de Beaumont-en-Véron), Danzay (1767, Archives de Rivarennes), Anzay (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Danzay (1792), Château de Danzay (1837, Cadastre), Danzay (1955, Cadastre). Il faisait partie de l'ancienne commune de Saint-Louand. On y voyait une chapelle.
En 974, Wandalbert, neveu d'Hardouin, archevêque de Tours, donna à l'abbaye de Saint-Florent une certaine quantité de terrain situé à Danzay. Vers 1022, le nommé Gauguin donna à la même abbaye l'alleu de Danzay. Au début du XIIe siècle, cet alleu appartenait à Algarde de Nouâtre et à Bouchard, dit Guicher, son fils, qui le donnèrent de nouveau à l'abbaye de Saint-Florent. Vers 1460, Jehan de Garguesalle, troisième du nom, grand écuyer de France, devint propriétaire de Danzay, par son mariage avec Jehanne le Boucher. En 1657, ce fief, valant 15 livres en 1639, était aux mains de Philippe Jouye, conseiller du roi, receveur des tailles à Chinon. Il passa ensuite à René-Anne d'Espinay, chevalier, qui comparut au ban de la noblesse du bailliage de Chinon en 1689; en 1715, à Pierre Mangot, marié à Élisabeth-Marie Jouye; en 1757, à Marie Guillon, veuve de Mathias-Joseph Pays-Meslier, élu en l'élection de Chinon; en 1766, à Louis-Charles Lenée.

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