Gizeux - La Chaubruère

Ce domaine s'est appelé: La Chaubruère (1731, Archives de Bourgueil), La Chaubruere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Chaubruère (1795, Archives 37, Biens nationaux), La Chaubruère (1829, Cadastre), La Chaubruère (1841, acte notarié), La Chaux Bruère (1851, acte notarié), La Chaubruère (1943, Cadastre), La Chaubruère (2015, Carte IGN).
Ce fief relevait du Mur-au-Prieur et de Gizeux. En 1451, il appartenait à Jacques de Torcé, marié à Marie du Bellay; en 1539, à Jean du Pineau; en 1540, à René du Pineau; en 1548, à Jean de Lestenou, écuyer, par suite de son mariage avec Françoise, fille de René du Pineau; en 1581, à Alexandre de Lestenou, capitaine de châteaux de Chissé et de La Bourdaisière, marié à Françoise du Solier (contrat du 31 avril 1581, passé à Baugé); en 1630, à Eustache de Lestenou, marié à Charlotte d'Espeigner; en 1635, à Charles de Lestenou, seigneur de la Couture, décédé à La Chaubruère le 19 juillet 1698; en 1698-1725, à Alfonse de Lestenou, écuyer, chevalier de Saint-Louis, lieutenant général de l’artillerie de France en Languedoc et Roussillon, marié à Jeanne de Leslys du Clisson; en 1725, à René de Lestenou; en 1726, à Charles Quirit de Vauricher, du chef de sa femme, Anne-Marie-Jeanne de Lestenou, décédée à Gizeux le 23 juin 1736; en 1736-1780, à Charles Quirit de Vauricher (fils du précédent), décédé à Gizeux le 3 juin 1780; en 1780, à Anne-Françoise Quirit (sœur de Charles), mariée, en premières noces, à Pierre de Ver, et, en secondes noces, à Louis de Maussabré, seigneur du Clos. Anne-Françoise Quirit de Maussabré mourut à Gizeux le 4 février 1781; en 1781-1789, à Aimé-Mathieu de Jousseaume, chevalier.
Le domaine fut vendu comme bien national, sur ce dernier, qui avait émigré, et adjugé à Jean-Denis-Philibert Micault, de Bourgueil. Celui-ci, à la rentrée des Bourbons, le remit à son ancien propriétaire au seul prix d'adjudication qu'il avait payé. La Chaubruère passa ensuite à Frédéric-Eugène de Jousseaume, curé de La Daguenière (1810), frère d'Aimé-Mathieu de Jousseaume, puis à la famille de Bérard. Il existait dans le logis seigneurial une chapelle dans laquelle, avant la Révolution, la messe était célébrée une fois par semaine.

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